Les Jacobins de Toulouse, Maurice Prin, Jean Dieuzaide

  • Description : Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, 2007, relié, jaquette, 31 x 24 cm, 277 p. Photographies de Jean Dieuzaide. Envoi autographe signé de l'auteur. La première pierre de l'église des Jacobins de Toulouse fut posée en 1230. La chronique de ce couvent est presque aussi ancienne que l'ordre des Frères prêcheurs, ronde quatorze ans plus tôt par saint Dominique qui en décida la construction Près de huit siècles plus tard - Toulousain ou voyageur, croyant ou simple esthète, nous contemplons dans son harmonie majestueuse l'un des plus beaux édifices de l'art gothique méridional, nous accordant un moment de vertige sous son célèbre palmier. Pourtant, jusqu'à une époque récente, les Jacobins subirent les tribulations de l'histoire, au point de manquer d'être à jamais détruits. Vers le milieu du siècle dernier, un homme tout jeune encore, Maurice Prin, s'éprit du monument, dont il devint d'abord le gardien. Il se fit alors chercheur, questionnant et compulsant les documents, fouillant le sol et retrouvant colonnes et chapiteaux du cloître dispersés dans la région depuis la Révolution et l'Empire. Pendant un demi-siècle, il mit sa passion, sa foi et ses connaissances au service d'un chantier de restauration, complexe et ambitieux. Aujourd'hui conservateur honoraire, Maurice Prin, homme de terrain, nous transmet dans un style qui lui est propre ce qu'il a appris, non seulement des documents, mais surtout de la pierre, de la brique et des hommes - du tailleur de pierre à Sylvain Stym-Popper puis à Yves Boiret. Il se fait guide et fait de nous, lecteur, un visiteur privilégié. Au fil des années, son ami Jean Dieuzaide n'a pas manqué de saisir une seule des grandes étapes qui ont abouti à la renaissance des Jacobins. Nombre des photographies qu'il a prises alors, archives si précieuses pour comprendre l'histoire des Jacobins, étaient inédites ou peu connues. Cet ouvrage les publie pour la première fois, grands chefs-d'oeuvre photographiques - en noir et blanc comme en couleurs - par lesquels le nom de Jean Dieuzaide reste, lui aussi, associé à la splendeur des Jacobins.

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